Les bleuets sauvages sont de petits fruits de chez nous bien connus et largement appréciés. Leur couleur bleue caractéristique leur est conférée par une haute teneur en flavonoïdes, tout spécialement en anthocyanes, des composés antioxydants. La variété sauvage (vaccinium angustifolium) en contiendrait d'ailleurs davantage que la variété cultivée (vaccinium corymbosum, ou bleuet en corymbe).
La consommation de bleuets sauvages remonte à bien avant la colonisation: les peuples autochtones les utilisaient notamment comme assaisonnement. Rappelons-nous aussi que la création de grands vergers de bleuets en corymbe remonte seulement aux années 1960. Avant cela, le bleuet sauvage était roi!
La variété sauvage provient d'arbustes nains, soit beaucoup plus petits que ceux de la variété en corymbe, qui peuvent atteindre jusqu'à 8 pieds. Ces arbustes nains produisent des fruits moins gros, et en moins grande quantité, ce qui explique la plus grande rareté et le prix plus élevé des bleuets sauvages. En contrepartie, leur saveur est connue pour être plus prononcée et plus intense que celle du fruit cultivé. C'est pourquoi ils sont particulièrement recherchés. Récoltés entre la fin juillet et le début septembre, il faut s'en régaler lorsqu'ils sont disponibles.